Le professeur Freedman exprime sa version personnelle de la situation russe. Celle-ci est la copie des médias de grand chemin que nous sommes obligés de subir chaque jour.
Ensuite, il ignore le fondement originel de l'Opération Militaire Spéciale: "garantir définitivement la sécurité de la Fédération de Russie". Ceci est extrêmement important pour comprendre exactement le but fixé.
La Russie n'a jamais revendiqué la conquête du territoire de l'Ukraine, sauf la protection et la reprise des 4 oblasts du Donbass et la Crimée.
Toutefois, les objectifs ont pu évoluer par l'action guerrière des pays EU membres de l'OTAN et USA Biden.
Il apparaît aussi la nécessité de se protéger des actions marines et donc la nécessité obtenir le contrôle de toute la côte... d'ailleurs, le territoire de la "Malorossiia" (Petite Russie... Odessa.. et plus) est fondamentalement Russe.
Alors il resterait une Ukraine "centre et ouest"... territoire fermé, qui devra être "neutre".
La question qui émerge: "qui serait le garant de cette neutralité?"
Poutine a déjà été trahi deux fois pars les partenaires européens (Minsk.. Hollande.. Merkel).
Les citoyens russes le savent très bien. Une troisième trahison serait catastrophique.
Alors, dans ma grande naïveté, je pense que deux solutions de présentent:
1) L'Ukraine sera divisée, l'ouest (Galicie,..) cédé aux pays voisins qui en étaient les propriétaires historiques et tout le reste, avec Kiev, redeviendra Russe.
2) Je mentionne l'opinion d'un correspondant russe: "tout le territoire sera russe.. et nous nous occuperons de dénazifier à fond"
Je suis très curieux de voir ce qui arrivera vraiment.
J'ai lu récemment un article du Point disponible sur Internet dont l'auteur se réfère à Thucydide. En ces temps où les partisans de la loi du plus fort et les artisans du chaos posent leurs mines partout où cela est possible, cette référence ma paraît salutaire !
"Il faut relire le génial historien grec Thucydide. Son récit de la guerre civile à Corcyre (actuelle Corfou) en 427 avant notre ère fait en effet cruellement écho à l'inversion des valeurs en cours dans cette partie du monde dit « libre ». « En voulant justifier des actes considérés jusque-là comme blâmables, on changea le sens ordinaire des mots », écrit-il dans La Guerre du Péloponnèse. Ou encore : « L'audace irréfléchie passa pour un courageux dévouement [?] ; la précaution prudente pour une lâcheté déguisée. Le bon sens n'était plus que le prétexte de la mollesse. [?] La violence poussée jusqu'à la frénésie était considérée comme le fait d'une âme vraiment virile. »
Thucydide évoque des leaders qui parlent sans cesse d'« intérêt public » mais ne tiennent qu'à « satisfaire leur cupidité » et leur « fureur de dominer ». « Ni les uns ni les autres ne s'astreignaient à la bonne foi », ajoute-t-il, et sa conclusion est terrible : « Rien n'était capable de ramener la paix, car aucune parole n'était sûre. » De l'Histoire ancienne ?"
Ah, l'Europe, cette pauvre cigale désorientée, toute occupée à son écologie et ses valeurs démocratiques pendant que les "vrais" maîtres du monde s'échangent les clefs du destin de l'Ukraine dans un salon feutré. Quelle naïveté de vouloir défendre un projet de société fondé sur des principes plutôt que sur la loi du plus fort et les arrangements d'oligarques !
Alors oui, nous sommes sans doute coupables de ne pas manier la diplomatie comme un jeu de poker où seuls comptent les rapports de force et la taille du porte-monnaie. Nous avons l'audace de croire qu'un monde régi par le droit vaut mieux qu'un monde régi par le chantage. Nous persistons, avec une naïveté touchante, à penser que la liberté, l’état de droit et la solidarité ont encore leur mot à dire, même dans une époque où l’on préfère les transactions aux convictions.
Pendant que certains jouent les arbitres du destin des nations à coups de tweets et de démonstrations de virilité géopolitique, l'Europe s'accroche, un brin obstinée, à l'idée qu'un avenir commun se construit autrement qu'en cédant aux exigences du plus fort. Certes, ce n'est pas la manière la plus rapide ni la plus spectaculaire de peser dans les affaires du monde, mais après tout, l’histoire a prouvé que les valeurs survivent souvent plus longtemps que les empires qui les méprisent.
Alors oui, riez de cette Europe qui refuse de se plier au jeu cynique des puissants. Mais souvenez-vous : dans l’Histoire, il n’y a pas que des cigales et des fourmis. Il y a aussi ceux qui, malgré tout, refusent de danser sur la musique imposée.
Le professeur Freedman exprime sa version personnelle de la situation russe. Celle-ci est la copie des médias de grand chemin que nous sommes obligés de subir chaque jour.
Ensuite, il ignore le fondement originel de l'Opération Militaire Spéciale: "garantir définitivement la sécurité de la Fédération de Russie". Ceci est extrêmement important pour comprendre exactement le but fixé.
La Russie n'a jamais revendiqué la conquête du territoire de l'Ukraine, sauf la protection et la reprise des 4 oblasts du Donbass et la Crimée.
Toutefois, les objectifs ont pu évoluer par l'action guerrière des pays EU membres de l'OTAN et USA Biden.
Il apparaît aussi la nécessité de se protéger des actions marines et donc la nécessité obtenir le contrôle de toute la côte... d'ailleurs, le territoire de la "Malorossiia" (Petite Russie... Odessa.. et plus) est fondamentalement Russe.
Alors il resterait une Ukraine "centre et ouest"... territoire fermé, qui devra être "neutre".
La question qui émerge: "qui serait le garant de cette neutralité?"
Poutine a déjà été trahi deux fois pars les partenaires européens (Minsk.. Hollande.. Merkel).
Les citoyens russes le savent très bien. Une troisième trahison serait catastrophique.
Alors, dans ma grande naïveté, je pense que deux solutions de présentent:
1) L'Ukraine sera divisée, l'ouest (Galicie,..) cédé aux pays voisins qui en étaient les propriétaires historiques et tout le reste, avec Kiev, redeviendra Russe.
2) Je mentionne l'opinion d'un correspondant russe: "tout le territoire sera russe.. et nous nous occuperons de dénazifier à fond"
Je suis très curieux de voir ce qui arrivera vraiment.
J'ai lu récemment un article du Point disponible sur Internet dont l'auteur se réfère à Thucydide. En ces temps où les partisans de la loi du plus fort et les artisans du chaos posent leurs mines partout où cela est possible, cette référence ma paraît salutaire !
"Il faut relire le génial historien grec Thucydide. Son récit de la guerre civile à Corcyre (actuelle Corfou) en 427 avant notre ère fait en effet cruellement écho à l'inversion des valeurs en cours dans cette partie du monde dit « libre ». « En voulant justifier des actes considérés jusque-là comme blâmables, on changea le sens ordinaire des mots », écrit-il dans La Guerre du Péloponnèse. Ou encore : « L'audace irréfléchie passa pour un courageux dévouement [?] ; la précaution prudente pour une lâcheté déguisée. Le bon sens n'était plus que le prétexte de la mollesse. [?] La violence poussée jusqu'à la frénésie était considérée comme le fait d'une âme vraiment virile. »
Thucydide évoque des leaders qui parlent sans cesse d'« intérêt public » mais ne tiennent qu'à « satisfaire leur cupidité » et leur « fureur de dominer ». « Ni les uns ni les autres ne s'astreignaient à la bonne foi », ajoute-t-il, et sa conclusion est terrible : « Rien n'était capable de ramener la paix, car aucune parole n'était sûre. » De l'Histoire ancienne ?"
Ah, l'Europe, cette pauvre cigale désorientée, toute occupée à son écologie et ses valeurs démocratiques pendant que les "vrais" maîtres du monde s'échangent les clefs du destin de l'Ukraine dans un salon feutré. Quelle naïveté de vouloir défendre un projet de société fondé sur des principes plutôt que sur la loi du plus fort et les arrangements d'oligarques !
Alors oui, nous sommes sans doute coupables de ne pas manier la diplomatie comme un jeu de poker où seuls comptent les rapports de force et la taille du porte-monnaie. Nous avons l'audace de croire qu'un monde régi par le droit vaut mieux qu'un monde régi par le chantage. Nous persistons, avec une naïveté touchante, à penser que la liberté, l’état de droit et la solidarité ont encore leur mot à dire, même dans une époque où l’on préfère les transactions aux convictions.
Pendant que certains jouent les arbitres du destin des nations à coups de tweets et de démonstrations de virilité géopolitique, l'Europe s'accroche, un brin obstinée, à l'idée qu'un avenir commun se construit autrement qu'en cédant aux exigences du plus fort. Certes, ce n'est pas la manière la plus rapide ni la plus spectaculaire de peser dans les affaires du monde, mais après tout, l’histoire a prouvé que les valeurs survivent souvent plus longtemps que les empires qui les méprisent.
Alors oui, riez de cette Europe qui refuse de se plier au jeu cynique des puissants. Mais souvenez-vous : dans l’Histoire, il n’y a pas que des cigales et des fourmis. Il y a aussi ceux qui, malgré tout, refusent de danser sur la musique imposée.